Une histoire érotico-sensuelle pour ta gâterie d'la journée

J’avais sorti mon kit des grosses veillées, c’est-à-dire, ma fidèle alliée, ma semi-nudité. Un t-shirt long avec une pochette fleurie côté cœur, un chandail à peine assez long pour me couvrir le galbe (le galbe = le cul, allume). Et des bas mi-cuisses en fin lainage noir. Aucun sous-vêtement, juste le strict nécessaire.

Le buzzer de la porte d’entrée a sonné. Ça m’a fait ressentir un tiraillement dans le bas-ventre, tsé cette nano seconde où tu fermes les yeux, tu fais le vide, tu souris par en d’dans, y’a pu rien qui existe autour, tu viens de te mettre en mode ‘connecté avec ma ploune’. Tu te rappelles du feeling que ça fait une bonne grosse péné et tu sais que t’es heureuse à ce moment précis, que tu changerais de place avec personne dans l’UNIVERS!

Un moment quasi aussi excitant que le sexe lui-même. Tu sais que ça s’en vient.

J’ai débarré la porte à distance, le doigt bien appuyé sur le bouton qui déclenchait un bruyant BEEEEEEP, les scénarios défilaient dans ma tête. Tous plus cochons les uns que les autres. Quand mon chum est entré, je marchais vers lui. En voyant mon air déterminé et mon cul à l’air, il a compris mes besoins.

Je me suis approché de lui, j’ai dézippé doucement son jacket, pour le jeter à terre un peu plus loin. J’ai déposé ma main sur son torse pour le flatter un peu, question qu’il se sente pas comme un homme objet, et j’ai descendu le regard et la main vers son doux entrejambe. Je l’ai caressé au travers son pantalon, des gestes lents avec la paume de la main. Une bonne pression, en le regardant dans les yeux. Question de confirmer où ça s’en allait cette histoire-là.

Il a remonté un peu mon chandail, a empoigné vigoureusement mes fesses et les a pétrit avec ses grosses mains. Je voulais avoir des marques, ses doigts bien imprimés sur le cul, des marques rouges pour chacun d’eux. L’genre de marque que tu hésites à appeler une séquelle.

Il devenait de plus en plus dur, on voyait la forme de son érection bien imprimée dans son pantalon qui commençait à être pas mal trop serré pour lui. J’ai diminué la pression, j’ai pris un seul doigt, pour définir lentement, quasi en le flattant, la forme de son membre. 

Je lui ai donné un petit bisou sur la bouche, l’ai regardé dans les yeux parce qu’à chaque fois ça me fait réaliser que j’suis chanceuse. Et j’me suis agenouillée devant lui.

Il a détaché sa ceinture, baissé un soupçon son pétalon, juste assez pour me donner accès à son pen. Je l’ai agrippé fermement à la base. L’ai liché lentement de bas en haut, en prenant bien soin de mettre exagérément de la bave partout. On voyait des filets de bave qui partaient de ma bouche jusqu’à son gland, un filet long, épais, incassable. Comme la tension sexuelle.

Ma tendre moitié commençait à avoir la respiration un peu haletante, les yeux fermés, une main me flattant les cheveux. C’t’un doux même dans l’amour. Il a fléchi un peu les genoux pour venir m’agripper les seins. J’ai remonté mon chandail à mes épaules pour lui donner un accès backstage à ma délicate poitrine.   

C’était une lente dégustation, une pipette gourmande, je voulais faire monter l’excitation, l’obliger à se questionner s’il était capable de se retenir ou s’il allait venir dans les secondes suivantes.

 

À suivre!